Course de la Colline 4 mai 2013

Courses de la Colline à Niederhausbergen-5km

Avant le semi de Strasbourg de la semaine prochaine, je souhaitais me tester sur une courte distance et près de chez moi, ce qui est toujours pratique.

A priori, je ne suis pas une adepte des courtes distances. J’ai du mal à partir vite et j’ai tendance à augmenter mon allure au fil des kilomètres. Mon idée première était le 11, 7km qui se court à 18h en pleine nature et qui est beaucoup plus…vallonné.

Mais mon semi de la semaine prochaine et la météo incertaine m’ont incité à la prudence.

Une fois n’est pas coutume c’est aussi une course familiale où je m’aligne aux côtés de mon compagnon et de celui de ma mère.

Il me dit que la course n’est pas un sport collectif et qu’il ne va pas m’attendre, persuadé qu’il va m’exploser. Cela me motive.

Sous le soleil, je pars très vite. Trop si j’écoute ma Garmin.  Je laisse mon compagnon prendre les devants et je suis le compagnon de mamère. Il est plus rapide que moi mais mon objectif est de ne pas me laisser distancée. D’abord le parcours emprunte les rues de Niederhausbergen puis 500 mètres dans la boue enfin on amorce la montée vers la piste des forts. C’est ici que je trouve le temps long, si je puis dire, car je n’ai pas de musique pour une fois et je n’entends que ma respiration. Un vieux coureur m’encourage ainsi qu’une autre sportive : Allez mesdemoiselles. Cela fait plaisir. Mais mon adversaire de l’instant n’est pas régulière. Elle accélère devant les spectateurs et ralentit ensuite. C’est pourquoi je la dépasse au 3^ème kilomètre. J’ai ralenti ma vitesse. Je connais très bien cet itinéraire pour l’emprunter souvent. Enfin, le dernier kilomètre s’annonce. Enfin, le dernier virage accompagné d’un panneau 500 mètres mais c’est une belle descente qui clôt cette course. Et pour moi, ce sera un beau point de côté car je ne maîtrise absolument pas ma respiration et je suis incapable d’accélérer. Je n’appuie pas sur le point de côté car le public est présent et je ne veux pas passer pour une débutante.

Je finis en 25’45. A 1’10 du compagnon de ma mère. Je suis donc à moitié satisfaite. Inutile de préciser que j’ai encore battu mon record personnel.

Nous assistons à la remise des prix qui associe un tirage au sort des dossards permettant de remporter des lots et notamment des dossards pour le marathon de Strasbourg. Et c’est la main innocente d’une petite fille qui pioche le numéro 14 : le dossard de mon compagnon.

Le marathon ? Cette distance mythique me titille  lorsque je lis le récit de runneurs sur des blogs ou dans les magazines spécialisés. J’en ai envie parce que c’est appartenir à une élite et pour moi c’est l’occasion de recevoir une médaille.  Je ne pense pas avoir le talent pour monter sur un podium mais la médaille c’est la récompense du travail réalisé.

La question est de savoir si nous allons nous engager à deux sur le prochain  marathon de Strasbourg le 27 octobre. A suivre…